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Économie d’énergie : Stratégies pour une consommation réduite

L’adoption d’une démarche de sobriété énergétique implique une diminution délibérée de notre usage d’énergie dans le but de protéger l’environnement et d’effectuer des économies d’énergie.

Explorez nos recommandations à travers ce manuel.

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Au Sommaire

Intégrer les principes de sobriété énergétique au quotidien : dans votre foyer et vos habitudes de consommation

1-Optimisez le réglage de votre thermostat

Abaisser de un degré la température de chauffage peut se traduire par une réduction de consommation énergétique de jusqu’à 7%.

 

Prenons pour exemple une demeure de 100m², dotée d’un chauffage électrique et bénéficiant d’une bonne isolation.

Cette maison requiert typiquement 100 kWh par mètre carré par an pour se chauffer, soit un total annuel de 10 000 kWh.

Au tarif électrique actuel de 0,2516€* par kWh, le coût annuel pour chauffer cette surface s’élève à : 10 000 kWh x 0,2516 €/kWh = 2 516 €.

En diminuant d’un degré la température ambiante, vous pouvez réaliser environ 7% d’économies sur l’énergie consommée pour le chauffage.

Ceci représente une économie d’environ : 7% de 2 516 €, ou 176,12 € sur votre facture annuelle de chauffage.

*Tarif indicatif pour un abonnement de 6 kVA en vigueur à partir du 1er Février 2024

2-Maintenance de votre chauffe-eau

 

Régler la température de votre chauffe-eau sur 55°C peut considérablement réduire vos coûts énergétiques. Changer un modèle ancien pour un appareil moderne et plus économe peut vous permettre de réaliser de substantielles économies d’énergie. Par exemple, un chauffe-eau à pompe à chaleur consomme jusqu’à 70% moins d’énergie qu’un modèle conventionnel, permettant d’économiser près de 600 kWh annuellement pour un ménage de quatre personnes. Avec le prix actuel de l’électricité fixé à 0,2516 € par kWh, cette réduction de consommation se traduit par une économie annuelle d’approximativement 150 €.

Procéder à un détartrage de votre chauffe-eau tous les deux ou trois ans améliore son rendement et augmente sa longévité. Un équipement régulièrement entretenu consomme en moyenne 10% moins d’énergie qu’un dispositif négligé, ce qui se chiffre à une économie d’environ 30 kWh par an.

Un chauffe-eau surdimensionné entraîne une dépense énergétique inutile. Diminuer sa capacité de 200 à 50 litres peut réduire votre consommation énergétique de 300 à 400 kWh par an, soit une économie de 75 à 100 €.

De plus, éteindre votre chauffe-eau lors de vos départs en vacances ou lors d’absences prolongées peut également vous faire économiser de l’énergie. Pour une période de deux à trois jours, cette action peut représenter une économie de 5 à 10 kWh.

3- Adopter un thermostat avec programmation automatique

L’utilisation d’un thermostat programmable peut conduire à une réduction de la consommation d’énergie jusqu’à 10 % annuellement, représentant une économie de 100 à 200 € en moyenne, selon l’Ademe. Ce dispositif offre une gestion plus fine de la température domestique. En réglant votre thermostat pour diminuer le chauffage en votre absence, vous optimisez votre consommation énergétique.

Son installation est facile et accessible soit à un électricien professionnel, soit à un bricoleur compétent. Le prix d’achat d’un thermostat peut varier suivant le modèle, se situant en général entre 50 et 200 €.

 L’investissement dans un thermostat programmable est souvent récupéré en moins d’un an !

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L'autoproduction d'énergie solaire : renforcer son autonomie énergétique

Produire sa propre énergie en installant des panneaux solaires

L’utilisation de l’énergie solaire pour l’autoconsommation représente une méthode efficace pour adopter une consommation durable tout en maximisant votre gestion énergétique. Avec l’installation de panneaux solaires, vous générez votre propre courant lors des périodes de soleil, vous permettant de calibrer votre consommation d’énergie aux moments de haute productivité solaire.

C’est un avantage significatif pour la réduction de la consommation énergétique : vous consommez l’électricité au moment où elle est produite en abondance, évitant ainsi de solliciter le réseau électrique.

En outre, cela vous permet de faire des économies sur vos dépenses en électricité tout en participant activement à la transition vers des énergies renouvelables. Adopter cette démarche est une manière à la fois pratique et éthique de réduire votre empreinte énergétique.

La réduction de la consommation énergétique, illustrée par vos modes de déplacements

Les déplacements éco-responsables incarnent parfaitement l’idée de consommation énergétique modérée. Opter pour la marche, le cyclisme, l’utilisation des transports en commun ou le partage de véhicule pour vos déplacements habituels vous permet de diminuer significativement votre impact environnemental.

🚗 Pratiquer la conduite écologique

 L’ADEME indique qu’une conduite plus souple peut réduire votre consommation de carburant de jusqu’à 20% tout en diminuant vos émissions de gaz à effet de serre.

Illustrons par un cas concret : supposons que votre véhicule consomme normalement 8 litres aux 100 kilomètres.

En optant pour une conduite plus souple (en évitant les démarrages et arrêts brusques, en utilisant le régulateur de vitesse quand c’est possible, et en anticipant les conditions de circulation pour minimiser les arrêts complets), vous pouvez diminuer votre consommation de carburant de 10 à 20%.

Pour une distance annuelle parcourue de 15 000 km, une baisse de 10% dans la consommation de carburant se traduirait par une économie d’environ 120 litres de carburant par an.

 

Avec un prix moyen du litre de carburant fixé à 1,78 €, cela se convertit en une économie annuelle de 213 €.

L'efficience énergétique au bureau : quelques exemples


⚡️ Réduire la consommation énergétique dans les entreprises

L’organisation de formations dédiées aux pratiques écoresponsables et la modernisation des installations de chauffage et d’éclairage, ainsi que la promotion du télétravail, sont autant de stratégies efficaces pour réduire durablement la consommation énergétique de votre entreprise.

🏭 Promouvoir la durabilité dans le secteur industriel

Le secteur industriel français contribue à hauteur d’environ 25% aux émissions nationales de gaz à effet de serre.

 

Selon les études de l’Ademe, avec l’adoption de stratégies ciblées en matière d’économie d’énergie, telles que l’amélioration de la performance énergétique des équipements par le remplacement des machines vieillissantes par des alternatives plus performantes et économes, ainsi que l’investissement dans les énergies renouvelables à travers l’installation de panneaux solaires, d’éoliennes, ou de centrales hydroélectriques sur les sites industriels, l’industrie française pourrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici 2050.

Conclusion

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L’efficacité énergétique transcende le stade de concept pour devenir une pratique accessible à chacun.

Tant les actions personnelles que les stratégies déployées par les collectivités, les sociétés ou le secteur industriel contribuent à cet effort. Les initiatives en faveur de la sobriété énergétique mentionnées ici ne sont qu’un échantillon des nombreuses options disponibles.

 

En intégrant des pratiques éco-responsables dans notre routine quotidienne, nous avons tous un rôle à jouer pour diminuer notre utilisation d’énergie et protéger notre planète.

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Quels sont les plus grands complexes solaires du monde ?

Depuis quelques années, l’essor de la production d’énergie solaire photovoltaïque s’accélère, soutenu par l’implantation de plusieurs vastes centrales solaires à divers endroits de la planète.

 

al-makhtoum

Au cours de la dernière décennie, l’essor de la production d’énergie solaire photovoltaïque a été remarquable, augmentant quasiment de 30 fois entre 2010 et 2020. Cette croissance est principalement attribuée à l’implantation de plusieurs gigacentrales, situées naturellement dans les zones les plus ensoleillées de la planète, notamment dans des régions désertiques ou semi-désertiques.

Parmi les installations solaires les plus vastes à l’échelle mondiale, on ne trouve aucun site américain en tête de liste. Le complexe multisite de Copper Mountain, situé dans le désert du Nevada, est notable avec une capacité de 800 mégawatts crête (MWc), se plaçant juste derrière la ferme solaire d’Escatrón-Chiprana-Samper en Espagne. Cette dernière, le plus grand site solaire européen, affiche une capacité de 850 mégawatts crête (MWc), mais ne se classe pas parmi les dix premières centrales solaires les plus importantes du monde.

 

En France, malgré l’absence dans le classement mondial, se situe la plus vaste centrale solaire urbaine d’Europe, implantée à proximité de Bordeaux sur le site réhabilité d’une ancienne décharge. Ce site est doté de 135 000 panneaux solaires, lesquels génèrent annuellement 75 500 mégawattheures d’énergie renouvelable.

Cependant, les installations solaires de plus grande envergure sont principalement regroupées en Asie, avec pour seule exception notable le Benban Solar Park en Égypte. Celui-ci, inauguré en 2019, représente le plus grand parc photovoltaïque d’Afrique. Occupant une superficie de plus de 37 km², sa capacité installée atteint 1,65 gigawatt crête (GWc).

 

 

L'inde est le pays qui accueille la plus grande installation solaire

parc solaire

Le Bhadla Solar Park, situé dans le désert du Thar en Inde, a entamé sa construction en 2015 et était destiné à devenir la plus grande centrale solaire du monde. Aujourd’hui, il s’étend sur environ 57 km², une superficie surpassant celle de Bordeaux, et possède une capacité de 2,7 gigawatts crête (GWc), avec l’ambition d’augmenter cette capacité à 3,5 GWc à l’avenir. Il est important de souligner que les fréquentes tempêtes de sable dans le désert peuvent diminuer la production d’énergie jusqu’à 40%. Pour contrer ce problème, diverses méthodes de nettoyage sont actuellement à l’essai.

Toujours  en  Inde, près de Pavagada, une immense centrale solaire a vu le jour autour de plusieurs villages, couvrant une superficie de 53 km² avec une capacité de 2,05 gigawatts crête (GWc). Cette initiative a généré des revenus inespérés pour les agriculteurs locaux qui ont loué leurs terres à l’entreprise exploitant la centrale.

Par ailleurs, l’Inde a érigé deux autres vastes installations solaires. Le Kurnool Ultra Mega Solar Park déploie quelque quatre millions de panneaux solaires sur 24 km², atteignant une capacité de 1 gigawatt crête (GWc). Le projet N. P. Kunta Mega Solar Park, lancé en 2015, a déjà franchi le cap du 1 GWc et ambitionne désormais d’atteindre une capacité de 1,5 GWc.

 

De nombreuses autres centrales solaires d'importance se trouvent en Chine.

Bien que l’Inde se positionne comme le cinquième producteur mondial d’énergie solaire, la Chine domine largement ce secteur. Elle abrite la deuxième plus grande installation solaire du monde, située près du barrage de Longyangxia. Ce site, stratégiquement choisi pour stabiliser la production d’énergie solaire intermittente, se trouve à environ 3 000 mètres d’altitude et couvre une zone de 15 par 18 kilomètres. Les travaux, entamés en 2013, ont permis d’élargir continuellement le site, dont la capacité a atteint 2,4 GWc.

La Chine abrite aussi la troisième centrale solaire la plus étendue du globe, située dans le désert de la province de Qinghai. Le Huanghe Hydropower Hainan Solar Park, qui a été érigé en seulement un an, dispose d’environ sept millions de modules photovoltaïques pour une capacité totale de 2,2 GWc. Il est important de noter que cette centrale est connectée à une ligne électrique haute tension s’étirant sur plus de 1 500 kilomètres, facilitant ainsi l’approvisionnement en électricité de plusieurs provinces chinoises.

D’autres projets notables en Chine incluent le parc solaire de Yanchi Ningxia, qui affiche actuellement une capacité de 1 GWc, avec des plans d’extension jusqu’à 2 GWc. La centrale solaire de Datong, quant à elle, a une capacité initiale de 1 GWc, visant un objectif final de 3 GWc, ce qui pourrait en faire la plus grande centrale solaire du monde une fois achevée.

Quant à la centrale solaire de Tengger en Chine, elle était considérée comme la plus grande au monde lors de son inauguration en 2017. Surnommée la « grande muraille solaire », elle s’étend sur 43 km² avec une capacité de 1,5 GWc, ce qui la maintient parmi les installations solaires les plus imposantes au niveau mondial.

Les Émirats arabes unis accueillent également plusieurs installations solaires majeures

Les Émirats arabes unis ont mis à profit leur abondant ensoleillement pour ériger certaines des plus grandes centrales solaires du monde ces dernières années. Un exemple notable est le parc solaire Mohammed bin Rashid Al Maktoum, situé au sud de Dubaï, qui possède actuellement une capacité de 1,3 GWc. Le plan est d’augmenter cette capacité à 5 GWc d’ici 2030, avec le parc abritant alors onze millions de panneaux photovoltaïques étendus sur 77 km², une superficie équivalente à celle de Strasbourg.

 

 

D’autre part, la centrale Noor Abu Dhabi se distingue avec sa capacité de près de 1,2 MWc comme étant, depuis 2019, la plus grande installation solaire à site unique au monde. Cette particularité la distingue des autres grands projets solaires, qui sont souvent des ensembles de parcs interconnectés agissant comme une unité. Cependant, elle pourrait être surpassée par la centrale d’Al Dhafra, qui a commencé sa production fin 2022 et vise une capacité de 2,1 GWc dans le désert au sud d’Abou Dhabi.

rénovations énergétiques

Les cinq interventions majeures en matière de rénovation énergétique pour l’année 2023

Qui sortira en tête entre l’isolation, la pompe à chaleur et le poêle à bois ? Ne tardez pas à consulter notre top 5 des travaux de rénovation énergétique les plus prisés par les Français en 2023 !

rénovations énergétiques

Top 5 des rénovations énergétiques les plus prisés en 2023

rénovations énergétiques

Le classement des projets de rénovation énergétique demeure inchangé par rapport à l’année dernière, avec l’isolation thermique des murs extérieurs en tête de liste, immédiatement suivie par le remplacement des fenêtres par des modèles à double vitrage. Les positions troisième et quatrième sont respectivement occupées par les installations de poêles à bois et par l’isolation des toitures, qui affichent une compétition serrée, alors que les systèmes de pompes à chaleur air-eau se placent en cinquième position.

Une analyse plus approfondie révèle cependant des tendances significatives en évolution…

L’isolation extérieure des murs maintient sa place de leader, bénéficiant d’une augmentation de 7 % des demandes. Bien qu’elle soit plus coûteuse que l’isolation par l’intérieur, son efficacité remarquable en matière d’isolation justifie sa position dominante dans le secteur depuis 2022. 

Les projets de mise en place de double vitrage ont enregistré une augmentation de 6%. Cette montée d’intérêt s’explique largement par les nombreux avantages qu’apporte le remplacement du vitrage en termes de confort thermique. Il est également important de noter que les fenêtres classiques peuvent être responsables de pertes de chaleur allant jusqu’à 15% !

Le nombre de projets d’installation de poêles à bois a chuté de 19%. Cette baisse s’explique principalement par la récente décision gouvernementale de diminuer le soutien accordé aux systèmes de chauffage au bois.

En 2023, les sollicitations concernant l’isolation des combles ont reculé de 3%. Il convient toutefois de rappeler que la majeure partie des déperditions de chaleur dans un logement se fait par le toit, ce dernier pouvant être à l’origine de jusqu’à 30% des fuites thermiques.

Malgré une baisse de 19% des demandes, ce mode de chauffage économique et écologique est promis à un avenir de choix privilégié parmi les foyers français. Dans cette optique, le gouvernement a annoncé une augmentation de 1000€ des aides MaPrimeRénov’ pour encourager l’installation de pompes à chaleur air-eau.

Le reste du classement des rénovations énergétiques se présente comme suit :

Juste derrière le Top 5, les installations de panneaux solaires enregistrent une hausse significative de 16% en demandes par rapport à l’année précédente. Avec une très faible marge de 0,1% derrière les demandes pour les pompes à chaleur air-eau, il est très probable qu’ils fassent leur entrée dans le Top 5 l’année prochaine, se plaçant potentiellement en quatrième ou cinquième position des projets de rénovation énergétique les plus sollicités en 2024.

Pour les autres places du classement, les pompes à chaleur air-air viennent ensuite avec 6,30% des demandes, suivies par les systèmes de VMC double-flux qui comptent pour 3,80% des demandes. L’isolation intérieure des murs arrive derrière avec 3,60% et les chauffe-eau thermodynamiques ferment la marche avec 3,50% des demandes.

Vous voulez générer votre propre électricité avec des panneaux solaires sur votre toit ?

 

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Comment la tendance s'est-elle modifiée au cours des années ?

L’ascension de l’isolation thermique extérieure (ITE) au fil des ans est impressionnante, escaladant les échelons du classement pour s’établir en leader en 2022 et 2023. Cela souligne le rôle vital des rénovations énergétiques substantielles sur la structure des bâtiments.

De son côté, l’isolation des combles a subi un recul marqué, dégringolant de la première à la quatrième position de 2019 à 2023.

Le double vitrage continue d’être fermement plébiscité par les Français, se positionnant toujours en haut du tableau ou juste à proximité au cours des cinq dernières années.

Quant aux poêles à bois, ils affichent une croissance stable, bien qu’ils semblent avoir stabilisé leur position avec une troisième place constante sur les trois dernières années.

En ce qui concerne la pompe à chaleur air-eau, sa place inchangée en cinquième position durant les quatre dernières années montre clairement l’intérêt persistant qu’elle suscite parmi les Français comme solution de chauffage, prouvant ainsi sa popularité continue dans le top 5 depuis 2019.

panneaux solaires

Le fonctionnement des panneaux solaires durant l’hiver, leur rendement et des conseils pratiques pour une utilisation optimale.

Vous vous interrogez sur la capacité des panneaux solaires à générer de l’électricité durant l’hiver ? Cet article vous dévoile tout ce qu’il faut savoir !

panneaux solaires

Les panneaux solaires continuent de générer de l'électricité durant toute l'année, y compris pendant les mois d'hivers

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Contrairement à une idée reçue, les panneaux solaires photovoltaïques génèrent de l’électricité tous les jours de l’année, y compris en hiver. En effet, ces panneaux captent les rayons solaires, qui sont présents même pendant les mois d’hiver, bien que moins abondants.

De plus, en hiver, le Soleil se lève plus tard et se couche plus tôt, ce qui signifie que la production d’énergie est davantage concentrée autour du milieu de la journée.

La production d’énergie solaire en hiver est souvent mal comprise. Bien que les jours soient plus courts et que le soleil soit moins intense, les panneaux solaires peuvent toujours produire de l’électricité. En fait, le froid peut même améliorer leur efficacité. Les cellules photovoltaïques fonctionnent mieux à des températures basses qu’à des températures élevées, donc un jour d’hiver ensoleillé peut être assez efficace pour la production d’énergie.

Les avantages des panneaux solaires en Hivers :

  1. Même en hiver, les consommateurs bénéficient de plusieurs avantages en utilisant des panneaux solaires :
  1. Réduction des Coûts Énergétiques : Même si les jours sont plus courts et que l’ensoleillement est moins intense en hiver, les panneaux solaires continuent de produire de l’électricité. Cela permet aux consommateurs de réduire leur dépendance au réseau électrique, ce qui peut entraîner une baisse significative des factures d’électricité, surtout dans des périodes où la consommation d’énergie est généralement plus élevée pour le chauffage.

  2.  
  3. Performance Optimisée par le Froid : Les cellules photovoltaïques sont souvent plus efficaces dans des conditions froides. Ainsi, bien que l’intensité du soleil soit moindre, l’efficacité accrue des panneaux solaires peut compenser en partie cette baisse et maintenir une production d’énergie utile.

  4.  

  5. Fiabilité pendant les Périodes de Forte Demande : En hiver, la demande en électricité augmente souvent en raison du chauffage. Les panneaux solaires peuvent aider à soulager la pression sur le réseau électrique, offrant une source d’énergie fiable pendant les périodes de forte demande.

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  7. Avantages Financiers Continus : Les incitations gouvernementales, telles que les crédits d’impôt ou les tarifs de rachat pour l’électricité produite, continuent d’offrir des avantages financiers aux consommateurs, même pendant les mois d’hiver.

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  9. Contribution à la Durabilité Environnementale : En utilisant les panneaux solaires, les consommateurs contribuent à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, un avantage environnemental important indépendamment de la saison.

  10.  
  11. Stabilité des Prix de l’Énergie : Les panneaux solaires offrent une protection contre la volatilité des prix de l’énergie. En produisant leur propre électricité, les consommateurs sont moins affectés par les fluctuations des prix du marché énergétique.

  12.  
  13. Moindre Entretien : Les panneaux solaires nécessitent très peu d’entretien, même en hiver. La neige, par exemple, glisse souvent d’elle-même des surfaces inclinées des panneaux, réduisant le besoin de nettoyage fréquent.

Gestion de la neige sur les panneaux solaires : Quelle approche adopter ?

Vous vous demandez peut-être ce qu’il faut faire si vos panneaux solaires sont recouverts de neige en hiver. Voici deux situations à considérer :

  1. Fine Couche de Neige : Si vos panneaux ne sont couverts que d’une légère couche de neige, il n’est généralement pas nécessaire d’intervenir. Grâce à l’inclinaison des panneaux et à l’action du soleil, la neige fondra ou glissera d’elle-même assez rapidement.

 
  1. Couche Épaisse de Neige : Si, en revanche, vos panneaux sont enfouis sous une épaisse couche de neige et que les températures sont négatives, vous avez la possibilité de les déneiger vous-même. Utilisez un balai à poils doux (et surtout pas d’outil abrasif !) pour enlever la neige. Toutefois, la sécurité avant tout : si l’opération présente un risque pour votre sécurité, il est préférable de tolérer une baisse temporaire de la production électrique plutôt que de risquer un accident.

panneaux solaires

Installation de Panneaux Solaires : Points Clés à Savoir

Avec ce guide complet, vous maîtriserez tous les aspects de l’installation de panneaux solaires sur votre toit.

Apprenez à choisir le type et le nombre de panneaux solaires, à calculer la rentabilité de votre projet, et à comprendre le coût global de l’installation.

panneaux solaires

Déterminer la variété de panneau solaire : choix entre modèles photovoltaïques, thermiques ou hybrides.

Panneaux photovoltaiques

Les panneaux photovoltaïques captent l’énergie solaire pour la convertir en électricité. 

Avec l’installation de ces panneaux, votre domicile devient une source d’énergie autonome pour tous vos appareils électroménagers, incluant non seulement le four, le réfrigérateur, et la machine à laver, mais également les systèmes plus énergivores comme la pompe de filtration de votre piscine. En adoptant cette solution, vous pourriez réduire significativement votre facture d’électricité, potentiellement jusqu’à 50%, tout en soutenant une énergie plus verte et durable. 

Panneaux thermiques

Les panneaux solaires thermiques captent l’énergie thermique du Soleil, utilisée ensuite pour chauffer l’eau de votre domicile, en particulier celle de votre salle de bain et cuisine.

Cette technique implique la mise en place d’un chauffe-eau solaire, un dispositif performant pour la production d’eau chaude sanitaire grâce à l’énergie solaire. Ce procédé vous permet de baisser vos dépenses énergétiques tout en réduisant l’impact environnemental de votre maison, favorisant ainsi une démarche plus respectueuse de l’environnement.

Panneaux hybrides

Les panneaux solaires hybrides représentent une fusion innovante entre les technologies photovoltaïque et thermique, fournissant à la fois de l’électricité et de l’eau chaude sanitaire pour votre maison.

Leur polyvalence est indéniable, mais ils sont souvent freinés par un coût initial assez conséquent. Toutefois, cet investissement initial peut être amorti avec le temps grâce aux réductions significatives sur les factures d’électricité et de chauffage. De plus, ils offrent l’avantage d’une empreinte écologique réduite, en harmonisant efficacité énergétique et respect de l’environnement.



Installation des panneaux solaires : déterminer le nombre adéquat de panneaux

Avec une installation solaire en autoconsommation, vous générez votre propre électricité pour une utilisation immédiate.

En cas de production excédentaire, cet excès d’électricité est redistribué sur le réseau général. L’essentiel est de calibrer le nombre de panneaux solaires pour optimiser votre taux d’autoconsommation. Cela signifie utiliser le plus possible l’énergie que vous produisez tout en minimisant la production de surplus inutile. Une telle configuration non seulement maximise l’efficacité énergétique, mais peut aussi potentiellement offrir des avantages financiers grâce à la vente de l’excès d’énergie.

How To Plan Internal Communications (1)

Déterminer l'orientation et l'angle d'inclinaison

Pour optimiser la production électrique de vos panneaux solaires, il est essentiel que votre installation respecte deux critères clés :

  1. -Orientation Sud, si vous êtes situé dans l’hémisphère Nord, comme en France. Cette orientation capte de manière optimale la lumière solaire tout au long de la journée.
  2. -Inclinaison entre 30 et 35 degrés par rapport à l’horizontale, ce qui permet de maximiser l’exposition au soleil, surtout durant les mois où le soleil est plus bas dans le ciel.

Ces ajustements garantissent une production d’électricité maximale. De plus, il est important de tenir compte des obstacles environnants, comme les bâtiments ou les arbres, qui pourraient faire de l’ombre aux panneaux et réduire leur efficacité. Un positionnement soigneux et une planification méticuleuse sont donc cruciaux pour tirer le meilleur parti de votre installation solaire.


installation

Il convient de souligner que, même si les conditions optimales augmentent le rendement, elles ne sont pas strictement nécessaires pour assurer la faisabilité d’une installation solaire.

Autrement dit, une toiture orientée Est, Sud-Est, Ouest, ou Sud-Ouest peut tout à fait produire de l’énergie de manière rentable, même si le rendement est un peu inférieur à celui obtenu avec une orientation plein Sud.

Concernant l’angle d’inclinaison des panneaux, des angles de 20° ou 45° sont également efficaces. Bien que la production d’électricité puisse être un peu plus faible que celle obtenue avec une inclinaison de 30 ou 35°, l’installation reste économiquement viable.

Ces configurations vous permettront de réaliser des économies significatives sur vos factures d’électricité et de rentabiliser votre investissement.

Cependant, une orientation vers le Nord, Nord-Ouest ou Nord-Est n’est pas conseillée car elle ne permet pas une production énergétique suffisante pour justifier l’investissement. Ces orientations sont donc généralement déconseillées.

Les Étapes de votre installation photovoltaïque

La pose de vos panneaux solaires

L’installation de panneaux solaires en surélévation se fait en plaçant les panneaux au-dessus de la toiture existante, comme des tuiles ou des ardoises.

Pour clarifier le processus, voici les étapes clés :

① Planifier l’emplacement des panneaux solaires sur votre toit avant de commencer ;

② Retirer certaines tuiles pour ancrer fermement des crochets dans les chevrons de la charpente ;

③ Installer des rails en aluminium sur ces crochets, qui serviront de base aux panneaux solaires ;

④ Positionner et fixer les panneaux photovoltaïques sur ces rails ;

⑤ Connecter l’installation solaire à votre système électrique domestique.

En plus de ces étapes, il est important de considérer l’intégration esthétique et structurelle des panneaux avec votre toiture. Cela peut nécessiter une évaluation par un professionnel pour assurer que la toiture peut supporter le poids supplémentaire et que l’installation respecte toutes les normes de sécurité et de performance énergétique.

pompe à chaleur

Est-il vrai que le nombre d’installations de pompes à chaleur a presque doublé en l’espace de quatre ans ?

Selon les récentes statistiques de l’Observatoire national de la rénovation énergétique, il y a eu des développements notables en matière de consommation d’énergie dans les logements et l’évolution des systèmes de chauffage. Il ressort de ces données que la pompe à chaleur, fidèle à son ascension, s’affirme de plus en plus comme une solution de choix dans ce domaine. 

pompe à chaleur

Une réduction de la consommation d'énergie finale observée

En 2020, le chauffage représentait la plus grande part de la consommation d’énergie finale, atteignant 332 TWh. Il est suivi par les usages spécifiques de l’électricité, qui comptent pour 82 TWh, et la production d’eau chaude sanitaire avec 52 TWh. Les besoins en cuisson et en climatisation viennent clore la liste, représentant respectivement 26 TWh et 2 TWh. La consommation totale d’énergie finale pour cette année s’élevait à 494 TWh. 

Consommation d’énergie finale des logements (1)

Après une tendance à la baisse depuis 2012, la consommation totale d’énergie finale a connu une hausse de 3% en 2020. Cette augmentation est attribuée à la plus grande présence des ménages chez eux durant la crise sanitaire.

En examinant de plus près la consommation moyenne d’énergie finale des résidences principales, on constate que les principaux postes de consommation restent les mêmes. Le chauffage domine avec 10,6 TWh, suivi par les usages spécifiques de l’électricité à 2,6 TWh. Viennent ensuite l’eau chaude sanitaire avec 1,7 TWh, la cuisson à 0,8 TWh, et la climatisation à 0,1 TWh. Ainsi, en moyenne, les résidences principales ont consommé 15,8 TWh en 2020, contre 17,2 TWh en 2012.

Une croissance significative de l'utilisation des pompes à chaleur

Quel est le principal moyen de chauffage dans les logements principaux en France ? D’après les données de l’ONRE, dans l’ensemble des logements, incluant appartements et maisons, le gaz naturel se positionne en première place. Il était utilisé dans 41,3% des domiciles en 2020, contre 40,8% en 2016.

Ensuite vient l’électricité (à l’exclusion des pompes à chaleur), utilisée dans 30% des ménages, une baisse par rapport aux 32,4% de 2016. Le fioul domestique, occupant la troisième place, se retrouve dans 10,9% des logements, en diminution par rapport aux 12,4% enregistrés en 2016.

pompes à chaleur

Les pompes à chaleur se distinguent également. Elles équipent 7% des logements, une proportion qui monte à 11,9% dans les maisons. Ce pourcentage a presque doublé en quatre ans, passant de 3,9% en 2016. Cette augmentation s’explique en partie par les diverses aides financières proposées par l’État pour encourager la transition énergétique des habitations.

Une réduction observée dans les émissions de CO2

Voici une excellente nouvelle pour l’environnement : il y a une baisse notable dans le taux d’émissions annuelles de CO2 des habitations. En 2020, les émissions se sont élevées à 65,6 millions de tonnes de CO2, marquant une réduction significative par rapport aux 76,2 millions de tonnes de 2012. Cette amélioration est largement attribuable à une réduction de 10 points dans le secteur du chauffage sur cette période.

En se concentrant spécifiquement sur les résidences principales, la tendance est également à la baisse. En 2020, les émissions moyennes par logement étaient de 2,09 tonnes de CO2, contre 2,60 tonnes en 2012. Cette réduction s’explique en grande partie par une diminution dans l’utilisation du chauffage, avec une baisse moyenne de 0,46 tonne de CO2 par logement. Ces chiffres témoignent des progrès réalisés en matière de réduction de l’empreinte carbone dans le secteur résidentiel, grâce à l’adoption de systèmes de chauffage plus efficaces et respectueux de l’environnement.

chauffe-eau électrique

Quelle est la consommation d’un chauffe-eau électrique ?

À chaque bain, vous redoutez l’impact sur votre facture d’électricité et vous vous sentez coupable pour la quantité d’eau consommée ? Respirez profondément. Mon audit énergie est là pour vous guider dans la compréhension de la consommation de votre chauffe-eau électrique, pour réduire vos coûts, et surtout : pour vous aider à savourer pleinement ce moment de détente bien mérité 😉. 

Quel est le coût moyen lié à la consommation d'un chauffe-eau en France ?

Pour mieux comprendre la consommation d’un chauffe-eau électrique, il est important de se concentrer sur les aspects relatifs à l’eau chaude sanitaire (ECS). L’ECS a un impact significatif sur la consommation énergétique d’une maison. En ce qui concerne la consommation énergétique d’un domicile, le chauffage de l’eau par un chauffe-eau représente près de 20 %, une proportion importante en comparaison des 60 % destinés au chauffage de l’habitat. Par ailleurs, l’ECS représente à peu près 35 % de la consommation d’eau d’un foyer moyen, soulignant son rôle crucial dans l’usage total des ressources d’un ménage. 

L’impact de cette consommation sur les coûts énergétiques et les dépenses en eau est majeur. Il est donc vital de tenir compte de ces statistiques lors de l’évaluation des frais de fonctionnement d’une habitation. D’après les données de l’Ademe, les dépenses liées à l’ECS s’élèvent à environ 270 euros annuellement pour un foyer moyen. Ce montant met en évidence la nécessité de choisir des systèmes de chauffe-eau plus efficaces et économiques pour réduire les coûts et l’impact énergétique des ménages. En optant pour des équipements de haute performance et en adoptant des pratiques de consommation d’eau plus économes, il est possible de réduire de manière notable cette portion des dépenses énergétiques d’un foyer. 

💡 Bon à savoir les chauffe-eau préférés des Français sont électriques puisqu'ils représentent 46 % des résidences principales équipées. (1)

Une consommation électrique qui diffère en fonction du modèle de chauffe-eau électrique choisi.

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Différents modèles de chauffe-eau électriques sont disponibles sur le marché, chacun avec une consommation spécifique d’eau et d’électricité. Cette variation dépend du type de chauffe-eau, de sa capacité (100 litres, 150 litres, 200 litres, etc.), de son rendement énergétique et de sa technologie. Voici quelques types courants de chauffe-eau électriques : 

 

Comme l’indique son nom, ce modèle, avec une capacité d’environ 15 litres, convient aux ménages avec une faible consommation d’eau. 

Ce type de chauffe-eau fournit de l’eau chaude immédiatement sur demande, grâce à une résistance électrique. Ce processus peut cependant être gourmand en énergie. 

 

Contrairement au modèle instantané, ce chauffe-eau intègre un réservoir (ballon d’eau chaude ou cumulus) qui conserve l’eau chaude pour une utilisation ultérieure. 

Comment diminuer la consommation énergétique de son chauffe-eau électrique ?

Les coûts énergétiques associés à votre chauffe-eau électrique ne sont pas inévitables ! Explorez ces solutions pour réduire vos factures d’eau et d’électricité. 

Réglez votre chauffe-eau électrique pour qu'il fonctionne pendant les heures creuses.

L’option “Heures Creuses” offre la possibilité de réduire le coût de votre consommation d’électricité en faisant fonctionner votre chauffe-eau durant les moments où la demande énergétique est la plus faible. Pour tirer parti de cette tarification avantageuse, il est nécessaire de vérifier auprès de votre fournisseur d’énergie si cette offre est disponible et de vous assurer que votre chauffe-eau est compatible avec cette programmation. 

 

Développement : Cette approche vous permet de synchroniser l’activation de votre chauffe-eau avec les plages horaires à tarif réduit, optimisant ainsi vos dépenses énergétiques. Il est important de consulter les horaires spécifiques des heures creuses dans votre région, car elles peuvent varier. 

Ajuster la température et adopter d'autres pratiques faciles.

Comme mentionné précédemment, une température de chauffe idéale se situe autour de 55 degrés Celsius. Régler votre chauffe-eau au-delà de ce seuil entraîne une consommation excessive d’électricité. En maintenant cette température, vous pouvez économiser en moyenne 31 euros, d’après l’Ademe. De plus, il est évident que prendre un bain quotidien n’est ni écologique ni économique. Bien qu’il ne soit pas nécessaire de renoncer complètement aux bains moussants, les limiter en faveur des douches peut être une alternative avantageuse pour réduire votre consommation. 

Maintenir régulièrement votre chauffe-eau ou opter pour un modèle thermodynamique.

L’entretien régulier de votre chauffe-eau électrique, comme pour tout équipement électrique, est crucial. Il est recommandé de procéder à un détartrage tous les 2 ou 3 ans et de contrôler la soupape de sécurité de l’arrivée d’eau froide. Ces mesures préventives aident à prévenir les fuites et à maintenir l’efficacité énergétique de votre appareil. Si votre chauffe-eau a plus de 20 ans et devient obsolète, il est conseillé de le remplacer. Les options de remplacement incluent un chauffe-eau thermodynamique, qui utilise l’énergie de l’air ambiant pour chauffer l’eau, ou un chauffe-eau solaire individuel (CESI), qui capte l’énergie solaire. Ces solutions modernes sont non seulement plus écoénergétiques, mais elles peuvent également contribuer à des économies significatives sur vos factures d’énergie à long terme. 

efficacité énergétique

Immobilier : 90 % des Français sont vigilants quant à l’efficacité énergétique d’une propriété

De nombreuses enquêtes indiquent une prise de conscience croissante chez les Français, ainsi que chez leurs voisins européens, de l’importance de l’efficacité énergétique dans le secteur immobilier. Afin de diminuer leur consommation d’énergie et d’améliorer les capacités de leur habitation, une majorité d’interrogés considèrent la rénovation énergétique comme une démarche pertinente. Cependant, ils soulignent des obstacles financiers qui entravent la réalisation de ces travaux.

Face à une situation critique en matière d’énergie et à l’escalade des tarifs énergétiques, la réhabilitation des propriétés apparaît comme une réponse adaptée pour diminuer la consommation d’énergie. Diverses enquêtes démontrent qu’un grand nombre de citoyens français, ainsi que d’autres résidents européens, aspirent à réaliser des rénovations énergétiques dans leurs habitations. 

64 % des habitants de France écartent la possibilité d'investir dans un bien immobilier avec une faible efficacité énergétique

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Lorsqu’il s’agit d’acquérir un logement, l’efficacité énergétique se pose désormais comme un critère déterminant pour 90 % des acquéreurs. C’est ce qui ressort d’une étude menée par Orpi. Pour environ un tiers des personnes interrogées, la question de l’efficience énergétique s’érige même en argument de poids lors des négociations pour abaisser le prix de vente du bien. Par ailleurs, une majorité significative, représentant 64% des sondés, rejette l’idée de se porter acquéreur d’un bien très énergivore, souvent qualifié de “passoire énergétique”. 

 

Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi, souligne l’évolution de la perception de la performance énergétique : ce qui était autrefois un avantage secondaire devient un critère prépondérant dans le choix d’un bien. Il attribue cette transformation à un contexte où la préoccupation environnementale s’intensifie et où la pression exercée par l’augmentation des coûts énergétiques incite à une prise de conscience accrue. L’efficacité énergétique passe ainsi d’un intérêt modéré à un élément clé dans la prise de décision d’achat immobilier, amplifié non seulement par des convictions écologiques mais également par un contexte économique contraignant. 

Un tiers des citoyens français ne sont pas informés des subventions proposées par l'état concernant l'efficacité énergétique

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La moitié des propriétaires français reporte les travaux de rénovation énergétique de leur habitation en raison d’une méconnaissance des aides financières existantes, comme le met en lumière une étude d’OpinionWay pour Orpi. Un Français sur trois ignore même totalement l’existence de ces subventions, qui jouent pourtant un rôle crucial dans le financement de tels projets. Parallèlement, 41% des participants à l’enquête affirment ne pas disposer des ressources financières nécessaires pour entreprendre des rénovations, tandis que seulement 22% considèrent les aides comme une réelle chance et ont l’intention d’en bénéficier ou en ont déjà bénéficié. 

 

Guillaume Martinaud, de son côté, souligne qu’au-delà de la diminution des dépenses en énergie, l’optimisation de la performance énergétique d’un bien immobilier constitue également un investissement pour en accroître la valeur à long terme. Selon les transactions récentes observées dans les agences de son réseau, ne pas rénover pourrait entraîner une moins-value estimée entre 15 et 20%. Martinaud précise que bien que la perspective à long terme puisse être difficile à envisager, les bénéfices d’une rénovation énergétique sont significatifs pour les Français qui ont la capacité d’investir dans ces améliorations. 

76 % des résidents européens sont en faveur des initiatives de rénovation énergétique.

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A l’ échelle européenne , une enquête menée par Reclaim Finance avec YouGov met en lumière que 76% des citoyens européens appuient les efforts de rénovation pour améliorer l’efficience énergétique des bâtiments. Face à la crise énergétique actuelle, une personne sur deux en Europe redoute de ne pas pouvoir payer ses factures d’électricité ou de chauffer correctement son domicile durant la période hivernale. Cette inquiétude est d’autant plus marquée chez les ménages à faible revenu, où elle touche plus de 70% des foyers avec un revenu annuel brut inférieur à 15 000 euros. 

Cependant, la rénovation énergétique rencontre des freins, en particulier financiers : 76% des répondants pointent du doigt le coût prohibitif de ces travaux, et 36% mentionnent le coût de l’emprunt comme obstacle. 

 

Une même proportion de 76% des personnes interrogées considère qu’il est primordial que les gouvernements apportent un soutien significatif à la rénovation des infrastructures pour faire face à la crise énergétique et combattre l’inflation. 

 

 

Hélène Denise, de la Fondation Abbé Pierre, souligne l’urgence de la situation : “Les données sont sans équivoque : réhabiliter les logements constitue une solution face à l’urgence de la crise énergétique et aux appréhensions des citoyens européens. La barrière financière demeure le principal frein et doit être surmontée avec une aide substantielle des autorités. Cela implique une augmentation des subventions, une simplification de l’accès aux aides existantes, ainsi que la mise à disposition de prêts à taux nul.” 

isolation des murs

L’Essentiel à Comprendre sur l’Isolation Murale

 

L’isolation des parois, qu’elle soit réalisée de l’intérieur ou de l’extérieur, constitue une démarche efficace pour diminuer de 20% à 25% les déperditions thermiques d’une maison. En adoptant cette solution, vous impacterez directement le montant de vos dépenses énergétiques ! Découvrez les mécanismes, les bénéfices et le coût associé aux travaux d’isolation des murs dans notre guide exhaustif.. 

 

Que vous optiez pour une isolation par l’extérieur, idéale pour améliorer l’enveloppe de votre habitat sans en réduire la surface habitable, ou par l’intérieur, souvent plus économique et adaptée aux contraintes architecturales locales, les économies sur le long terme sont considérables. 

isolation des murs

 Qu'implique le processus d'isolation des murs ?

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L’isolation thermique des parois verticales constitue une mesure clé dans l’amélioration de l’efficacité énergétique résidentielle, essentielle pour réduire les dépenses domestiques et augmenter le confort. En termes simples, cela implique qu’un professionnel spécialisé applique un revêtement isolant – souvent sous forme de panneaux rigides – sur les murs intérieurs ou extérieurs de votre demeure. Ce revêtement crée une barrière contre les transferts d’air entre l’intérieur et l’extérieur, éliminant ainsi les ponts thermiques et réduisant la consommation d’énergie pour le chauffage ou la climatisation. Cela se traduit par un intérieur plus tempéré tout au long de l’année, des factures énergétiques allégées et, en prime, une contribution significative à la protection de l’environnement.

En Occitanie, l’isolation des murs peut également être adaptée pour respecter les particularités climatiques de la région, assurant une efficacité optimale en toutes saisons. 

Diverses méthodes peuvent être employées pour isoler les murs d’un logement.

 

L’isolation intérieure est couramment choisie, en partie parce qu’elle est moins coûteuse et ne change pas l’apparence extérieure de la maison, ce qui élimine souvent la nécessité d’une autorisation de travaux. Cependant, cette méthode peut s’avérer plus invasive pour les résidents pendant la durée des travaux. 

En ce qui concerne l’isolation par l’extérieur, bien que son coût soit généralement supérieur, ses bénéfices en termes de performance sont indéniables. Cette technique supprime plus efficacement les ponts thermiques et conserve l’inertie thermique des murs, ce qui est particulièrement bénéfique pour le confort durant les mois les plus chauds. Un autre avantage non négligeable est la conservation de l’espace intérieur, puisque l’isolation s’effectue à l’extérieur de la structure habitable. 

Quels sont les avantages d'une isolation des murs ?

avantages

Vous réalisez des économies.

En améliorant l’isolation des murs de votre domicile, vous bénéficiez d’économies substantielles sur vos coûts de chauffage à long terme. 

Ces améliorations combattent les fuites de chaleur connues sous le nom de ponts thermiques – zones où l’air extérieur s’infiltre, entraînant une augmentation de la nécessité de chauffer votre espace de vie. Une habitation bien isolée réduit ces ponts thermiques, et par conséquent, diminue votre besoin d’énergie pour le chauffage. C’est une simple question de bon sens. 

 

Pour illustrer concrètement l’impact, une isolation par l’intérieur peut diminuer vos factures de chauffage annuelles de l’ordre de 20%, tandis qu’une isolation par l’extérieur peut les réduire jusqu’à 25%. Cette économie est considérable, surtout lorsqu’on évalue le total de ces dépenses sur une année. En Occitanie, où les températures peuvent varier significativement, une isolation adéquate des murs n’est pas seulement une question de confort, mais aussi d’économie. Elle contribue également à la préservation de l’environnement en réduisant la consommation d’énergie et les émissions de CO2, alignée avec les initiatives régionales pour un habitat durable. 

Votre confort domestique s'améliore.

Il est évident que l’isolation murale est un bouclier contre les fuites de chaleur, ce qui, en dehors des économies financières notables, contribue à votre bien-être en vous offrant un espace de vie agréable et sain en toute saison. Grâce à une réduction significative des courants d’air, votre domicile reste douillet et chaud durant les mois hivernaux tout en préservant une fraîcheur bienvenue durant les étés occitans, souvent chauds et secs. N’est-il pas plus confortable de vivre dans un environnement dont la température est régulée, où le climat intérieur est stable et prévisible ? Cela transforme votre maison en un havre de paix, un lieu privilégié pour se détendre, indépendamment des caprices de la météo extérieure. 

La valeur de votre bien immobilier augmente. 

L’efficacité énergétique est devenue un critère incontournable dans le secteur de l’immobilier. Que ce soit pour vendre ou acheter, la question de la performance énergétique d’un logement est désormais prépondérante. Avec le renforcement des exigences du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et l’instauration de législations de plus en plus rigoureuses visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments en France, les propriétés affichant de faibles consommations énergétiques prennent de la valeur. 

En résumé, en améliorant l’isolation thermique des murs de votre habitation, vous investissez dans un atout majeur qui se traduira par un prix de vente ou de location plus élevé. De surcroît, votre bien devient plus convoité sur le marché immobilier. Cela signifie que non seulement vous tirez parti d’une réduction des coûts énergétiques pendant que vous occupez les lieux, mais vous positionnez également votre propriété comme un choix avantageux pour les acheteurs ou locataires potentiels conscients de l’importance de la durabilité et de l’efficience énergétique. 

Vous adoptez une démarche écologique. 

L’aspect environnemental n’est pas à négliger : en optimisant l’isolation thermique de votre maison, vous diminuez la dépendance aux systèmes de chauffage, ce qui se traduit par une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre. Dans un contexte où la lutte contre le changement climatique est devenue une priorité mondiale, contribuer à la protection de l’environnement en réduisant son empreinte carbone apporte une satisfaction personnelle non négligeable. C’est une démarche concrète vers un mode de vie plus durable qui, en plus d’améliorer la qualité de vie au sein de votre foyer, participe activement à la préservation de notre écosystème global. Pour les habitants d’Occitanie, une région dotée de paysages naturels diversifiés et précieux, cet engagement est d’autant plus pertinent et valorisant. 

Quel est le prix d'une isolation murale ?

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Le coût de l’isolation murale fluctue selon la méthode choisie. 

 

Pour l’isolation intérieure, les tarifs oscillent entre 60 et 120 euros par mètre carré. Concernant l’isolation par l’extérieur, les prix varient : le bardage se situe entre 180 et 270 euros par mètre carré, tandis que l’isolation sous enduit coûte entre 120 et 220 euros par mètre carré. 

Subventions et aides financières Bien que ces investissements puissent sembler importants à première vue, il est essentiel de considérer le retour sur investissement rapide grâce aux économies de chauffage générées. De plus, ces travaux d’isolation bénéficient de soutiens financiers attractifs qui allègent significativement leur coût initial. 

Des dispositifs comme la prime énergie ou MaPrimeRénov‘ sont des exemples d’aides cumulables qui peuvent considérablement diminuer le montant de vos dépenses. 

énergies renouvelables

Trois fausses impressions communément partagées au sujet des énergies renouvelables.

Bien que les énergies renouvelables jouissent d’une perception favorable auprès des Français, appréciées pour leur contribution au respect de l’environnement, l’amélioration du confort thermique et la promotion de l’autonomie énergétique, il existe encore des idées préconçues persistantes. 

énergies renouvelables

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L'idée que les énergies renouvelables sont coûteuses est un mythe

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Selon une étude menée par OpinionWay, 88 % des citoyens français ont l’impression que l’investissement dans les énergies renouvelables est important. Cependant, une analyse approfondie des coûts révèle une réalité différente : les dispositifs utilisant le bois, l’énergie solaire ou encore l’air ambiant sont en réalité accessibles. Cette perception doit tenir compte non seulement du prix initial mais aussi des diverses aides financières disponibles pour ces technologies, des réductions significatives sur les factures énergétiques qu’elles permettent et du coût compétitif des ressources énergétiques utilisées. En Occitanie par exemple, l’intégration de solutions telles que les panneaux solaires est encouragée par des initiatives locales, rendant ces technologies encore plus économiques sur le long terme. 

Sans subventions, son coût varie de 10 000 à 15 000 euros. Cependant, les incitations financières sont considérables, pouvant atteindre jusqu’à 4 000 euros grâce à MaPrimeRénov’. Après installation, la pompe à chaleur air-eau peut permettre d’économiser jusqu’à 1 000 euros annuellement sur les dépenses de chauffage. 

Le coût initial de cet équipement se trouve dans une fourchette de 3 500 à 8 000 euros. Il bénéficie de deux aides financières attractives : une subvention pouvant s’élever jusqu’à 2 500 euros via MaPrimeRénov. Il est également important de souligner que le bois est l’une des sources d’énergie pour le chauffage les plus économiques sur le marché. Contrairement aux énergies telles que le gaz, le fioul ou l’électricité, son prix n’est pas sujet aux mêmes variations importantes. 

L’investissement initial dans les panneaux solaires se positionne généralement entre 6 000 et 10 000 euros. Cependant, les propriétaires peuvent bénéficier de plusieurs aides financières pour alléger cette dépense. Avec MaPrimeRénov’, les subventions peuvent atteindre jusqu’à 3 000 euros. Il est essentiel de rappeler que l’énergie solaire, au-delà de son aspect écologique, est particulièrement rentable sur le long terme. En Occitanie, par exemple, où l’ensoleillement est abondant, les panneaux solaires sont une solution particulièrement judicieuse. Ils assurent une production d’énergie constante qui n’est pas sujette aux fluctuations des prix du marché de l’énergie, contrairement aux combustibles fossiles. 

Les énergies renouvelables ne sont pas difficiles à installer

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Une majorité de Français, à hauteur de 63%, pense que l’installation d’appareils fonctionnant à l’énergie renouvelable est un processus complexe. Cependant, la réalité est que ces équipements ne requièrent pas plus de complexité à mettre en place que d’autres systèmes conventionnels. Par exemple, l’installation d’une pompe à chaleur air-eau s’effectue aisément, en remplacement d’une chaudière traditionnelle. Son unité intérieure s’installe à l’emplacement de l’ancienne chaudière et se connecte sans difficulté au circuit de chauffage existant. Généralement, deux jours suffisent pour son installation, un délai comparable à celui requis pour une chaudière standard. 

Quant à l’installation d’un poêle à bois, celle-ci n’entraîne pas de travaux conséquents. Si la maison est déjà équipée d’un conduit de fumée adéquat, l’installation peut être réalisée en seulement une demi-journée. En ce qui concerne les panneaux solaires photovoltaïques, l’intervention est tout aussi rapide : une équipe professionnelle peut installer le système en seulement un à deux jours. En Occitanie, ces délais peuvent être encore optimisés grâce à des installateurs expérimentés dans les technologies vertes, permettant ainsi aux habitants de bénéficier rapidement de l’énergie solaire abondante de la région. 

 

 

L'affirmation selon laquelle les énergies renouvelables ne sont pas opérationnelles toute l'année est incorrecte.

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Il est inexact de penser, comme le croient 61% des sondés, que les énergies renouvelables sont intermittentes et cessent de fonctionner à certains moments de l’année. Certes, la production d’énergie solaire est corrélée au niveau d’ensoleillement, mais d’autres formes de chauffage renouvelable ne subissent pas cette contrainte saisonnière. Par exemple, les appareils de chauffage au bois, qu’il s’agisse de chaudières à bûches ou à granulés, de poêles à bois ou à granulés, ou encore d’inserts, fournissent une source de chaleur fiable en continu. Pour ce qui est des pompes à chaleur, l’idée qu’elles ne sont pas performantes en hiver découle souvent d’une mauvaise adaptation à l’habitation. Une PAC correctement dimensionnée en fonction de la taille du logement et des habitudes de consommation de ses occupants peut offrir une efficacité énergétique optimale tout au long de l’année, même durant les périodes les plus froides.